Lilith Ayler

Messages : 11 Date d'inscription : 12/08/2009

[list][*]&&. # 001. SCENE D'EXPOSITION.

NOM, PRENOM(S) :

PSEUDONYME :

SEXE :

ORIENTATION SEXUELLE :

ETAT CIVIL :

SANG :

ANNEE D'ETUDE :

MAISON :

DATE DE NAISSANCE :

LIEU DE NAISSANCE :

LIEU DE RESIDENCE :

&&. # 005. ET DANS LA VIE...

PSEUDO :

PRENOM :

ÂGE :

QUE PENSEZ VOUS DU FORUM ?

COMMENT L'AVEZ VOUS CONNU ?

UN COMMENTAIRE ?

Messages : 11 Date d'inscription : 12/08/2009

&&. # 002. HISTORIQUE FAMILIAL.

Malgré un très grande famille dispatchée un peu partout en Europe voire aux USA et en Asi, Lilith les a connu seulement lorsqu’elle était enfant aux époques de Noël. La cadette des Ayler n’a jamais compris cet engouement pour la famille. Les liens du sang ne font pas tout, et se réussir une fois par an n’avait pas grand intérêt à ses yeux. Enfant, elle les avait toujours considéré comme des inconnus, ce qui ne l’empêchait pas d’embêter les enfants de son âge, au point, parfois, de les faire pleurer. Néanmoins, sa famille qu’elle considère comme tel, se compose d’un père hypocrite, manipulateur et définitivement mort et enterré au plus grand plaisir de la cadette. Une mère froide, idiote, exigeante et stricte. Cependant, la demoiselle n’oserait jamais défier sa mère, de toute façon, elle n’y voit aucun intérêt. Autrefois, il y avait eu un nourrice. Lilith ne s’en était pas réellement attachée, cependant, elle l’avait considéré comme étant de sa famille puisqu’elle lui a montré bien plus d’égard. Et finalement sa sœur d’un an son aînée pour laquelle, elle considère et l’apprécie à sa juste valeur, malgré qu‘il n‘y ait aucun geste d‘affection ni de mots pour démontrer leur attachement. Les deux sœurs savent qu’elle peut compter l’une sur l’autre en cas de besoin, et c‘est ce qui est le plus important selon la 6ème année. Elle a un préférence pour la famille du côté de sa mère, son côté français. Car même si sa mère jouait l'indifférente quand il s'agissait d'elle, sa famille ne fessait aucune différence entre elle est sa sœur. Elle aimais beaucoup sa grand-mère, Betti. Malheureusement, elle la quittât pendant l'été de ses douze ans. Elle lui racontait des histoire sur sa mère quand elle était jeune, et c'est sans doute les seuls moment ou Lilith se dit que sa mère n'est pas un horrible robot dénuée de sens mais une pauvre conne qui n'aurait jamais dus devenir mère car elle n'assumais pas les responsabilité pleinement.

Relations amoureuses: La demoiselle a la réputation d’être inaccessible aux yeux des jeunes hommes de son âge. Une beauté froide, où il faudrait avoir le goût du danger ou savoir manipuler encore mieux qu’elle. En effet, Lilith n’a eu aucune relation que cela soit à Poudlard ou en dehors. Pas vraiment inquiète à propos de sa vie intime, la demoiselle n’est pas pressée de voir son cœur chavirer, au contraire, elle préfère retarder cette échéance le plus loin possible, l‘inconnu à le don de lui laisser des frissons dans le dos. De toute manière, elle ne croit pas en l’amour… Alors ça complique un peu les choses dans ce qui pourrait être des relations amoureuse. Elle n’a jamais réellement remarqué qu’on pouvait la draguer, ça passe au dessus, n’était pas intéressée par le sexe opposé. Évidemment, ça ne l’empêche pas de trouver un mec mignon, mais ça sera sans plus.

Relations: Sinon, niveau humain, c’est vraiment pas ça. Je l’ai déjà dit, Lilith a horreur des contact humains, c’en est presque phobique, enfin lorsqu’elle sent qu’on se rapproche d’elle, et que l’adolescente sent une pointe affection prendre le dessus, c’est la panique à bord à ce moment là. Elle est un cercle d'amis très intime, qui ce compose d' Ambre, Drago, Théodore, et Blaise. Sinon ça compte sa sœur, malgré qu’elles ne se parlent pratiquement jamais ?

Messages : 11 Date d'inscription : 12/08/2009

&&. # 003. L'APPARENCE.

DESCRIPTION GENERAL : On pourrait comparé Lilith à un animal sauvage. Volontairement froide, ce n’est pas seulement une apparence qu’elle donne, puisque la demoiselle préfère la solitude à n’importe quelles conversations. Elle n’hésite pas à être méprisante s’il le faut. Purement arrogante, elle croit tout savoir sur le monde qui l’entoure. Et pour cause, sa curiosité naturelle l’a poussé à développer son savoir au fur et à mesure des années passées à Poudlard. De plus, la demoiselle possède une certaine maturité gagné par son expérience, des évènements trop tôt vécu à son goût. Mais on ne refait pas une vie, sinon elle aurait depuis longtemps utilisé un Retourneur de temps. De plus, pourquoi changer ce qu’elle avait vécu ? Lilith est fière de cette maturité durement acquise, alors pourquoi s’en priver si cela pouvait par la même occasion lui offrir un sentiment de supériorité ? C’était dans l’adversité que l’on grandissait, et le cocon bienfaiteur de Poudlard ne l’avait pas assez protégé vraisemblablement.
Lilith est aussi une adolescente bien sarcastique, puisqu’elle a tendance à lancer des piques cinglantes à quiconque essaye de l’approcher de manière idiote, a part bien entendu Ambre. Elle sous entend par là, une personne qui vient lui parler simplement… pour parler et passer le temps. En effet, la demoiselle a horreur des personnes qui conversent pour ne rien dire : le silence est d’or, la parole est d’argent. Particulièrement de sujet frivoles qui ne l’intéresse strictement pas. Dans ce cas là, ce n’est même plus une pique qu’elle lance, mais une remarque bien sentie qui en a déjà refroidi plus d’un.
De nature calme, Lilith maîtrise parfaitement ses émotions et ne laisse jamais sa passion prendre le dessus. Enfin, presque jamais, malheureusement elle reste humaine, et cette dernière n’est pas protégée des erreurs. Lilith garde tout de même un visage indéchiffrable et ne laisse filtrer aucun sentiment à part si elle le veut.
Manipulatrice, cette dernière aime parfois jouer avec les sentiments des autres, cependant, elle ne trouve cela plus aussi amusant qu’avant, et se contente de le faire seulement lorsque c’est nécessaire, pour réduire les risques de laisser découvrir cette facette que personne ne connaît, pas même Ambre. En effet, la demoiselle reste très prudente dans ses agissements et garde un côté très calculateur pour ne jamais être prise au dépourvu. Après tout, il y a bien une chose dont elle a peur, c’est l’inconnu. Ne plus réussir à maîtriser quoique ce soit l’effraie, et fait tout pour ne pas subir une quelconque perte de contrôle. C’est pour cela qu’elle ne possède aucune pitié pour quiconque : ne pas risquer d’être manipuler comme elle le fait parfois. Mais n‘allez pas croire qu‘elle est infaillible, la vie est un jeu d‘échec, le plus stratège l‘emporte et elle pourrait se laisser emporter dans l‘élan d‘une autre personne...
Bien que parlant peu, Lilith se montre observatrice dans ce qui l’entoure, chaque geste est un détail de la personnalité de chacun, et pourquoi pas dans l’avenir s’en servir contre eux ? Simplement au cas où, puisqu’elle n’est pas du genre à chercher des histoires, mais plutôt à s‘en prémunir.
Une chose aussi, la demoiselle a horreur des critiques et qu’on lui dise quoi faire, n’hésitant pas à le faire savoir par un regard extrêmement froid, accompagné d’une remarque cassante histoire d’être sûr que la personne ne remettra plus son nez dans ses affaires.
Néanmoins, n’allez pas croire qu’elle est fermée à toute conversation, au contraire, plutôt ouverte d’esprit lorsqu’on lui parle d’un sujet de conversation qui l’intéresse, la demoiselle accepte l’opinion de chacun et n’hésite pas à essayer de comprendre les avis divergents des siens, et ceux de n‘importe quelles maisons.

Cependant, tout ceci n’est qu’une carapace pour se protéger au maximum du monde extérieur.
Bien mystérieuse, l’adolescente parle parfois par énigme, peut être parce qu’elle voudrait qu’une personne arrive à la comprendre ?
Extrêmement fragile et peureuse, la demoiselle a généralement peur du contact humain. Pourquoi ? Parce que le monde n’est pas pétri de bonnes intentions. Seul les plus forts survive selon elle. De plus, personne n’irait la protéger si besoin est, ni la réconforter. C’est à chacun de se protéger des coups durs comme chaque être le peut. De son côté, il est hors de question de demander de l’aide à autrui. Lilith possède un orgueil à toute épreuve, et sa dignité l’empêche de faire le moindre pas envers quiconque. Ses proches, Lilith les protège de loin, mais ferait tout pour eux, même à se sacrifier. Mais en dernier recourt, si quelqu’un est prêt à marcher sur la corde raide avant elle, ça l‘arrangerait. A l’écoute de ses derniers, ils savent que cette dernière essayera de les réconforter sans chercher à mentir, en plus d’une oreille à l’écoute, puisque Lilith n’ira jamais raconter à quiconque ce qu’on lui a dit. Extrêmement fidèle en amitié, tout ceux qui peuvent se vanter d’avoir son attachement savent qu’ils peuvent se fier à elle. D’ailleurs, cette dernière ne jugera jamais ses amis, quoiqu’ils aient fait. Chacun à ses motivations pour faire tel acte, et s’ils ont des remords à quoi bon les culpabiliser encore plus ? Tout le monde juge, la demoiselle n’a pas l’intention de faire parti du lot.
Lilith reste une jeune demoiselle très franche, et n’hésite jamais à dire ce qu’elle pense de quelqu’un en face.
Voulant faire l’honneur de sa famille, Lilith se montre très responsable pour son âge, et cherche simplement la reconnaissance de sa mère, malgré sa maladie, plutôt handicapante pour elle, et honteuse, illustrant une faiblesse qu‘elle essaye envers et contre tout, cacher de tous. Pas du genre à se plaindre, cette dernière supporte n‘importe quelle difficulté sans avoir le besoin de se confier à quelqu’un et grâce à son sang froid, la demoiselle n‘a jamais explosé.
Chose surprenante aussi, la 6ème année fait passer ses amis avant elle. Ne croyant plus réellement à la vie qu’elle mène et convaincu qu’elle ne peut rien faire, Lilith préfère consacrer son existence à ceux qui seront capable selon elle, de vivre réellement comme ils l’entendent. Au final, l'hébreux a simplement peur que l’on remarque qu’elle n’est pas seulement une personne sans sentiments.

PHYSIQUE : Pour avoir presque atteint la majorité dans le monde des sorciers, la cadette des Aylrn est de taille moyenne, plutôt bien proportionnée. En effet, une silhouette fine, mais que Lilith trouve malheureusement que son corps n’a pas assez de forme au niveau de postérieur ou de sa poitrine, juste un peu plus... Elle se considère commune par rapport à ses camarades de Poudlard, et ce, malgré sa démarche assurée, et un maintien dévoilant sans mal à son statut social en France, : une des plus grande noblesse de son pays. Une prestance qui n’a pourtant rien de naturel même s’il y parait, puisqu’elle a travaillé dur pour atteindre ce perfectionnisme dont sa mère réclamait, lui donnant un air hautain.
Un ventre plat qu’elle fait en sorte de garder grâce au sport qu’elle fait régulièrement, Lilith n’a pourtant rien à voir avec ces filles populaires comme les Pompom Girls ou ces joueuses de Quidditch, elle se situe juste dans la moyenne. D’ailleurs, elle déteste le sport et si cela ne tenait qu’à elle, la 6ème année laisserait volontiers tomber, seulement, elle fait attention à sa ligne. Les apparences étant extrêmement importante dans son monde. La moindre erreur de goût lui vaudrait une remarque cinglante de la part de sa mère. Ce qu’elle préférait éviter malgré ses 16 ans, elle a quelques frayeurs à s’imposer face à sa génitrice.
Une peau ivoire que la demoiselle entretient peu, mais qui reste belle tout de même avec la douceur d’une texture d’une pêche un jour d’été ensoleillé. Lilith en tire une certaine fierté du fait que cela soit naturel, contrairement à ces autres filles que la gente masculine qualifie de « canon ». Des traits fins ornent son visage de poupée en porcelaine, lui donnant un petit air de douceur et angélique.
Un physique qui pourrait lui valoir beaucoup de regards de la part du sexe opposé, cependant, sa beauté est très atténuée par ce regard bleu vert dont on distingue une dureté étonnante pour une fille de son âge, où aucune flamme ne semble réellement briller dans ses prunelles, tel un feu couver par les cendres ne demandant qu’à être souffler dessus. Cependant, ils peuvent attirer la curiosité de certains êtres attirés par le mystère et le danger qu’ils dégagent.
Des lèvres fines sans l’être trop, elles pourraient être engageantes si Lilith souriait un peu plus pour démontrer une quelconque joie de vivre dans les couloirs de Poudlard. Simplement, c’est mal parti. Et lorsqu’elle le fait, c’est rarement bon signe quand on ne la connaît pas, et qu’on ne fait pas parti de son cercle d’amis. Il lui arrive tout de même de rire et de se lâcher un peu, dévoilant dans ce cas là une dentition blanche et parfaitement alignée grâce à la magie.
Une chevelure longue lui arrivant au milieu du dos, légèrement ondulée on peu constater que ses cheveux sont pleins de vie, en effet, brillant à la vue et soyeux au touché, l’adolescente en prend particulièrement soin pour arriver à ce résultat.
Néanmoins, n’allez pas croire qu’elle reste deux heures dans la salle de bains, une seule lui suffit (XD). En effet, la priorité de la demoiselle est juste de ne pas paraître négligée, et prendre soin d’elle-même, comme la plupart des filles aiment le faire. Elle veut rester belle tout en ayant un air naturel.

SIGNE(S) PARTICULIER(S) : Bien que physiquement parlant cela ne se voit pas, Lilith a une maladie de cœur. Rien qui ne pourrait attenter à sa vie, mais plutôt contraignante pour la demoiselle. En effet, cette dernière doit prendre régulièrement des potions pour réguler son cœur et qu’il reste opérationnel. Aucune fatigue ne doit venir la cueillir dès la fin des cours, voire même avant. Comme cela avait été le cas autrefois, jusqu’à ce que sa famille l’oblige à voir les médicomages. Ses potions, elle les prend à l’abris des regards puisqu’elle ne veut qu’en aucun cas cela se sache.A part cette maladie mortelle, elle a une tache de naissance sur sa poitrine de quatre centimètre environ. Elle la déteste est a tout essayé pour l'enlever, mais rien n'y fait. Elle est même partie voire un spécialiste, mais même lui n'y put faire grand chose, a part une potion pour la masquer légèrement. Elle a de nombreux grain de beauté, elle tien ça de sa mère.

STYLE VESTIMENTAIRE : En un seul mot : classe. Des étoffes hors de prix, faites par les plus grands couturiers sorciers d’Europe mais aussi d’Amérique. Rarement de couleurs vives, bien que cela arrive, la demoiselle à une net préférence pour les vêtements sombres, puisque cela à pour elle une connotation plus sophistiquée, en plus de la discrétion que cela lui permet d’avoir. En effet, Lilith a horreur de se faire remarquer par un style excentrique. Loin de déprécier les tenues moldus, cette dernière en porte tout le temps lorsqu’elle est à Poudlard et qu’elle n’a pas besoin de revêtir son uniforme de Poudlard. Loin des clichés converse et jean’s, la demoiselle est plutôt du genre à porter des tenues mettant en valeur sa silhouette fine. Des chaussures à talons pour rehausser sa taille, la cadette des Ayler a plus l’air d’une jeune femme que d’une adolescente de Poudlard. Cependant, n’allez pas croire qu’elle ne porte que cela, ses vêtements varient en fonction de son humeur. Ainsi il lui arrive souvent de porter des chaussures plates et fines.

Messages : 11 Date d'inscription : 12/08/2009

&&. # 004. LES MEMOIRES.

L' ENFANCE :

La cadette des Ayler est née le 13 Septembre 1980 à Paris. Née d’un père Juif nommé David et d’une mère Anglaise nommée Elisabeth, ses deux parents sont de noble naissance. Son père avait un nette penchant pour les potions pour lesquelles, il démontra un talent exceptionnel, faisant de lui l’une des rares personnes à comprendre parfaitement l’art des potions. Quant à sa mère, cette dernière n’a jamais réellement eu d’emplois, considérant qu’elle était au dessus de ces pauvres, qui ont besoin de ça pour vivre correctement. Malgré un mariage réussit, où ils étaient amoureux, les années de vie commune démontra qu’ils avaient fait une erreur de jeunesse. En effet, la flamme de la passion ayant disparu entre ces deux êtres, ils demeuraient chacun de leur côté sans rien partager, malgré des apparences bien différentes puisque la société juive les a toujours présentée comme un couple heureux. Les apparences sont tellement simple à maintenir…
Cadette de la famille, Lilith n’a jamais eu la même attention de la part de ses parents comme sa sœur l’a eu. En effet, Abigael étant l’aînée des Ayler, son père s’occupait d’elle, laissant entrevoir un père adorable pour sa sœur. Lilith vécu différemment cette époque de sa vie.
Cependant, elle eut droit moult cours particuliers qui on rendu son enfance interminable, selon elle. Néanmoins, cette éducation stricte et complète la rendit rapidement arrogante et orgueilleuse la complaisant dans la provocation des personnes de son âge et dévoilant un visage angélique pour les adultes.
N’ayant aucunement l’attention de son père qui passait la plupart de son temps avec Abby, cela provoqua en Lilith un besoin de se démarquer de sa sœur en attirant l’attention de ses parents. Pourtant, cela semblait toujours peine perdue.
La petite fille de cette époque enchaîna les maladies les unes après les autres, à cause de cette insouciance d’aller toujours dehors sans se couvrir. Pourtant, malgré cela ses parents ne la regardèrent pas, se disant que ce n’était rien d’important, accordant toujours plus d‘attention à son aînée. Ce traitement de faveur attisa sa jalousie envers sa sœur, la mettant à la haïr. Néanmoins, quand Lilith n’était pas malade, les deux sœurs s’amusaient ensemble. L’amitié ça s’entretenait, l’inimitié encore plus… Un côté manipulateur déjà bien présent lorsqu’elle était enfant.
Toutefois, la demoiselle fut prise à son propre jeu, appréciant sa sœur, sans être proche, constatant que l’attention avait aussi ses côtés ténébreux. Cela ne l’empêcha pas de détester ses géniteurs, et particulièrement son père, passé maître dans l’art de la manipulation selon elle. Après tout, il avait réussit à rallier sa petite fille dans son panier de serpent, la précipitant dans un monde dont elle ne se doutait de rien. Du point de vue de Lilith, Abigael s’est fait largement manipulée. Mais pourquoi cracher sur un peu d’amour, même s’il est illusoire. Après tout, c’était ce qu’était la vie. Une longue suite de désespoir perdue à la lumière des ténèbres. Le bonheur n’était qu’un papillon… volage et éphémère.
Alors qu’elle apprit que son père était malade, aucune ride d’inquiétude marqua son front. Totalement indifférente au mal qui consumait son paternel, elle entendit bien vite sa mère dire qu’elle n’avait pas de cœur. A quoi bon éprouver de l’affection et de la pitié pour une personne qui ne vous avait jamais regardé ? Les problèmes familiaux la laissait indifférente.

Lorsque Abby eut 11 ans, ses parents lui laissèrent la possibilité de choisir entre Durmstrang et Poudlard. Elle choisit cette dernière, pour elle ne sait quelle raison, de toute façon cela n’avait aucune importance pour la demoiselle qui croyait qu’elle aurait la possibilité de choisir. Cependant, mal lui en fut, ses parents l’obligèrent à aller en Angleterre l’année suivante, laissant une sombre haine s’installer dans son cœur. Ce n’était pas le fait qu’elle détestait Poudlard, elle en était complètement indifférente, mais plutôt l’impossibilité de choisir comme l’avait eu sa sœur qui la mettait hors d’elle. Mais comment protester dans une famille comme la sienne. Il fallait respecter les traditions, malgré le siècle avancée. Les apparences dominent les Ayler et Lilith l’avait très bien compris. Alors à quoi bon polémiquer sur un résultat qui serait de toute façon nul.

Lorsqu’elle arriva à Poudlard, la demoiselle fut plutôt surprise par le climat humide. Certes, elle savait que l’Écosse était ainsi. Mais c’était une chose de le savoir, une autre de le découvrir réellement.
Véritable peste à cet époque, la demoiselle n’hésitait pas à rabaisser toute personne se trouvant dans les parages, même si c’était de sa propre maison, mettant en avant son sang et méprisant les enfants de moldus. Selon elle, personne ne pouvait rivaliser avec son intelligence et son éducation stricte. Pourtant, personne ne la voyait étudier, et elle s’en sortait remarquablement avec des notes plutôt élevées, particulièrement pour une personne qui ne fournissait que le minimum syndicale. Après une enfance studieuse, Lilith avait bien l’intention de se reposer durant ses années à Poudlard où ses parents n‘avaient pas la moindre influence. De toute façon, ces derniers ne faisaient pas réellement attention à elle, alors cela ne lui servait à rien d’être la première de sa classe. Quelle importance pour elle ? Cette dernière n’avait aucun goût pour la compétition. Elle faisait pourtant en sorte d’avoir de bon résultat, histoire de garder une réputation de jeune fille intelligente et intouchable. Il aurait été malheureux de laisser entrevoir une quelconque faiblesse de part ses notes. Son orgueil ne l’aurait pas supporter.

Lors de sa 4ème année, son père succomba finalement à sa maladie. Toujours détachée, elle ne pouvait cependant pas se mentir à elle-même. Sa mort l’avait affectée bien plus qu’elle ne l’aurait cru. Tout d’abord à cause de sa mère qui l’accusa de son insensibilité flagrante de sa fille à propos de la perte de son père. La colère de sa mère de ne pas avoir de fils pour perpétuer la lignée des Ayler plana durant quelques temps dans le manoir de la famille laissant une tension presque irréaliste. Désormais c’était à Abby que lui incombait le rôle de son père ainsi qu’à sa mère. Lilith restant loin de ces histoires ne voulant pas y être mêlée. Cette adolescente de 14 ans, méprisait cette haute société, ne faisant que mentir quant à la perte de ce « grand » homme. Un dédain très nettement perçu par sa mère. David n’avait rien d’un grand homme selon Lilith, il ne vendait et fabriquait que des potions. Un érudit de seconde classe, qui ne valait pas la peine que l’on écoute. Une sourde colère l’avait envahit à ce moment là. Même dans ses derniers instants il n’avait pas dégainer un seul regard envers la cadette des Ayler. Lilith avait envié sa sœur d’avoir quelqu’un à qui parler lorsqu’elle en avait eu besoin. Elle n’avait eu personne de son côté, voyant chaque personne comme un ennemi potentiel. L’adolescente n’avait jamais perdu son sang froid, et n’avait pas l’intention de commencer, elle-même ne savait pas comment elle faisait. Sûrement grâce à cette désinvolture qui la caractérisait tant.
Alors que cette dernière assistait à l’enterrement du défunt d’un regard vide de toute vie, Lilith avait sentit un terrible mal à sa poitrine, rendant sa respiration difficile. Il lui était arrivé de sentir ce mal s’imposer en elle, mais jamais avec autant de violence. Elle ne s’était pas effondrée devant toute l’assemblée gardant un minimum de contenance, ne voulant que personne ne remarque quoique ce soit. Toutefois, elle se rappelle encore des palpitations de son cœur, comme si, elle avait couru pendant des heures sans aucune pause. Son rythme cardiaque trop rapide pour être normal. Et sa poitrine qui l’oppressait au point de l’obligé à respirer par petites bouffées d’air.
La demoiselle avait finalement céder à la douleur pour se retrouver à l’hôpital sous l’insistance de ses proches. Etaient ils inquiets à son propos ? La cadette n’en savait rien et ne voulait pas le savoir. Au final, les médicomages lui apprirent que la maladie de son père était héréditaire et qu‘elle en était le réceptacle. Alors pourquoi Abby ne l’avait pas ? Parce qu’il y avait seulement 50% de chance de l’avoir par la suite. Alors, qu’elle n’avait pour ainsi dire jamais connu son père, celui ci lui offrait finalement un cadeau post mortem. Bienvenue en enfer Lilith Aylen, furent ses premières pensées, et elle s‘en rappelle encore. Depuis deux ans, la demoiselle se voit donc obligé à prendre des potions contre une maladie qui au final gagnera de toute évidence. Elle ne faisait que repousser l’échéance de sa mort. Le savoir ne lui faisait aucunement peur, après tout, rien ne la rattachait sur terre. A moins qu’elle n’envisageait pas encore une mort précoce et qu’il lui restait plusieurs années à vivre de son point de vue ?
Quoiqu’il en soit, après quelques jours à l’hôpital, la demoiselle prit une nouvelle fois la direction de Poudlard comme ci de rien n’était. Et rien ne changea de son quotidien mise à part les quelques potions qu’elle devait prendre. Néanmoins, bonne nouvelle, Lilith ne sentait plus la fatigue l’accueillir dès la fin des cours comme auparavant.

La vie est un long fleuve tranquille… Songeant que son existence n’avait pas été malheureuse la cadette de la famille ne s’est jamais plaint, s’évertuant malgré ses pensées à faire honneur à la famille, puisque malgré le manque d’amour que ses parents, en une seule année, la demoiselle a perdu toute colère envers eux, les pardonnant étrangement, et cherchant la reconnaissance de sa mère. Lui montrer qu’il n’y a pas seulement sa sœur et que malgré sa maladie, Lilith est capable d’endosser des responsabilités. Alléger le poids qui pèse sur les épaules d'Abby, car malgré leur relation plutôt froide, il n’en reste pas moins qu’elle l’aime, même si aucune des deux ne le montre. La cadette avait cherché à manipuler l’aînée lorsqu’elle était enfant, à ce moment là, Lilith s’était rendue compte que sa sœur était innocente et naïve. Et après tout, Abigael connaissait une de ses faiblesses, malgré la confiance limité qu’elle avait en l’être humain, pour cela, elle n’avait pas le choix.

Aujourd’hui encore, Lilith est surprise des nombreux changements de son caractère depuis le décès de David Aylen, la rendant bien plus mature, mais aussi bien plus peureuse du monde qui l‘entoure…

Modérateur Messages : 1 Date d'inscription : 12/08/2009

Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.

SERPENTARD